Poèmes

Titre des articles

S’il vous plaît, Monsieur

Seigneur, délivre-moi

N'oublie pas ton trésor !

Recette de cuisine... spirituelle

C'est cela l'amitié

Les vents contraires

Donner !

J'ai prié

Bien-aimé

Recommence

Seigneur, j'aimerais...

Un temps de repos

J'ai tendu mes mains vers le ciel

Elohim

"Attends"

Moi, je pleure

Ce qui est important

Parce que Dieu

Attendre !!!

J'ai demandé......

Lâcher prise

S’il vous plaît, Monsieur, je vous prie…
Je cherche, et l’on m’a dit de m’adresser ici,
Des graines à planter pour mon jardin joli…
Voilà Monsieur, en deux mots, de quoi il s’agit :
Mon jardin est à l’ombre et il est trop petit.
Je voudrais qu’il grandisse et soit toujours fleurit…
La seule allée se couvrirait de joie toute belle,
Le massif du fond croulerait d’affection éternelle,
Tandis qu’amour et pais déborderaient de la margelle…
Sur le mur grimperait une resplendissante amitié,
Retombant avec bonheur sur un buisson de bonté,
Débordant de vitalité et de générosité toute l’année.
Des parterres multicolores de gaieté et d’humour,
S’amuseraient à fleurir pleins d’espérance chaque jour,
Et l’arbre de la foi grandirait au fond de la cour.
Mon jardin sombre deviendrait clair et fleuri,
On pourrait même s’y perdre, tant il aurait grandi,
Et dans l’arbre, les oiseaux viendraient faire leur nid.
S’il vous plaît Monsieur, aidez-moi, je vous en prie,
Je suis prêt à vous acheter ces graines un excellent prix,
Je voudrais tant qu’elles fleurissent mon jardin joli.
Ce que tu cherches mon enfant, écoute-moi,
Tu ne le trouveras jamais ailleurs que chez toi :
Car les graines dont tu rêves sont déjà semées en toi.
Il a pensé à tout, ce Dieu de bonté et d’amour infinis,
Même à faire de ton cœur un ravissant parterre fleuri…
A toi de le faire pousser, grandir, fleurir, mon petit !
Seulement voilà, tout seul, tu n’y arriveras pas !
Abandonne-toi à la grâce du Seigneur, laisse-Lui le soin,
De l’arroser quand il faut, Il sait ce dont tu as besoin !
Si tu t’exposes aux rayons de Son soleil tout-puissant,
Tu seras tout surpris de la magnificence et de la variété
Des fleurs qui jailliront de ton cœur si bien irrigué !
Semblable à une tapisserie criblée de mille lumières,
Ton cœur illuminera de bonheur les regards des passants
Qui pourront y cueillir des fleurs pour leur propre cœur.
Alors, émerveillé, tu offriras à ton Seigneur pour Le remercier,
Le plus éclatant des bouquets qu’on puisse imaginer,
Enchevêtré de fleurs, de grappes et de rameaux d’oliviers…
Tout le monde voudra l’adresse de ton extra ordinaire jardinier,
Et fou de reconnaissance, tu clameras : « celui qui s’attache à Lui,
Le Seigneur, et se laisse faire par Lui portera beaucoup de fruits ! »

Extrait de : « Prières en transparence » - Bernadette GOURLET-LOIRE Editions du Sénevé - 1994

Merci MarieNoémie

N'oublie pas ton trésor !

Lorsqu'on t'attaque,
Que l'on te matraque
Qu'on dit du mal sur toi
Qu'on t'enlève ta joie
Qu'on transforme ton bien en mal
Qu'on détruit ton moral
Et que sais-je encore...
N'oublie pas ton trésor !

Tourne-toi
Et regarde vers ton Roi
Reste en silence
Pleure dans ton coin
Prends Sa sûre main
Il s'occupe de ta délivrance.

Lorsqu'on te dénigre
Encore et encore
Que sur toi on rugit tel un tigre
Qu'on te traite comme un porc
Qu'on dit sur toi le pire,
N'oublie pas ton trésor !

Nul ne peut te le ravir
Même si ton navire
Dans la tempête chavire
Il est ta raison de vivre
Ton nom est inscrit dans Son Livre
Ton ennemi n'a plus qu'à rougir

Garde le silence
Et attends Sa délivrance
Garde l'espérance
Que Sa paix soit ton armure
Que Sa joie soit un rempart
Contre ses murmures
Qui t'assaillent de toutes parts
Et que ta louange
Monte jusqu'aux anges

Et tu verras
C'est Lui qui combattra
Car tu es Son trésor
Et Il te protègera
Encore et encore
Reste dans Sa joie !

Issachar.... merci Issachar

Recette de cuisine... spirituelle

Une mesure bien tassée d'Amour vrai,
Beaucoup d'écoute et de compréhension,
Une bonne dose de disponibilité mélangée à quelques grammes de douceur et de calme,
Ajoutez un rien de fermeté,
Cherchez un peu de bonne volonté, assaisonnez avec de la droiture et de la sincérité afin de conserver le bon goût de la vérité,
Râpez les désirs égoïstes, les brusqueries et les impatiences,
Faites fondre votre orgueil et votre suffisance
Trouvez dans votre réserves quelques graines de foi inébranlable, une espérance sans conditions, saupoudrez de tendresse,
Faites revenir à la surface des tranches entières d'accueil et de partage,
Additionnez de dialogue, menus services, mercis bien placés, don de soi sans retour,
Laissez mijoter longtemps dans la patience,
Avant de présenter, flambez dans la joie si possible, dans une grand élan de prière,
Complétez par un petit verre d'humour,
Et vous obtiendrez une famille savoureuse, des parents aimants, des jeunes libres et joyeux.
Une bonne entente entre tous.
La mort ne sera pas dans le pot, mais on y trouvera La Vie de Dieu
(Auteur inconnu)

Poème emprunté à Bergeron

C'est cela l'amitié

Quand tu verseras une larme,
Quand tu lanceras un cris d'alarme,
Quand tu seras fatigué, quand tu seras lassé,
Je serai toujours là pour t'encourager.

Quand tu auras besoin d'une oreille pour t'écouter,
Quand tu auras besoin d'une main pour te relever,
Quand tu auras besoin d'un câlin pour t'apaiser,
Je serai toujours là pour te consoler.

Quand la vie te décevra,
Quand un grand mur se dressera devant toi,
Quand tu auras peur de foncer,
Je serai toujours là pour t'aider.

Quand le soleil s'éteindra dans ton âme,
Quand tu croiras que la vie perd son charme,
Quand les idées noires te désarment,
Je serai toujours là pour te tendre la main.

Quand tu seras devant trop de détours,
Quand tu ne trouveras plus le chemin du retour,
Quand tu chercheras le nord dans le jour,
Je serai toujours là pour te guider.

Quand un jour la chance te sourira,
Quand ton sourire resplendira,
Je serai toujours là pour rire avec toi.

Quand tes rires se changeront en fous rires,
Quand une simple fleur te fera sourire,
Quand le bonheur emplira ton cœur,
Je serai toujours là pour cultiver ce bonheur.

Si tu as besoin de moi
Peu importe l'heure qu'il sera,
Peu importe le temps qu'il fera
Oui, je serai toujours là pour toi.

(Auteur inconnu)

Les vents contraires soufflaient dans ma vie ;

Ma frêle embarcation était de douleur en tous sens agité.

Mes projets s'étaient envolés et mon coeur débordait de conflits,

Tous mes espoirs semblaient perdus à jamais.

Alors, Il s'est levé et a prononcé une parole de paix.

Un grand calme se fit -bienfaisant soulagement !

Une violente tempête pleine de doutes et des peurs

Agitait mon esprit ; pas la moindre lumière

Pour me guider, ou rendre ma vision plus claire.

Quelles ténèbres profondes ! C'était plus que je ne pouvais supporter.

Alors, Il s'est levé et Son visage m'est apparu.

Un grand calme se fit, empreint de Sa grâce !

Mon coeur commençait à chavirer sous la vague

De l'épreuve plus grande, et de la douleur plus cuisante ;

tout semblait définitivement perdu. personne pour me secourir,

Et rien pour me soulager.

Alors, Il s'est levé et a prononcé une parole.

Un grand calme se fit. "C'était le Seigneur!"

(L.B Cowman)

On peut donner à celui qui réclame,
On peut aussi donner à celui qui ne réclame pas.
On peut donner en espérant recevoir,
On peut aussi donner sans rien espérer en retour.
On peut donner ce qui nous gène,
On peut aussi donner ce qui nous est utile.
On peut donner ce qui humilie l'autre,
On peut aussi donner ce qui l'élève.
On peut donner pour être vu,
On peut aussi donner sans être vu.
On peut donner pour s'imposer,
On peut aussi donner pour servir.
On peut donner par orgueil, par habitude, par lâcheté;
On peut aussi donner par amour.
On peut donner pour le plaisir de donner,
On peut aussi se donner soi-même,
à l'exemple de Jésus.

Auteur inconnu

J'ai prié pour être fort, et je me retrouve avec la sensation

D'avoir perdu tout contact, qu'il soit humain ou divin ;

L'amour sur lequel je m'appuyais s'est éteint,

Il a meurtri mon coeur,

La main que je serrais dans la mienne s'est retirée ;

mais tandis que je vacillais, affaibli, tremblant, seul,

Les bras de l'éternité ont soutenu les miens.

J'ai prié pour être éclairé ;

Le soleil s'est caché derrière les nuages,

La lune s'ets assombrie sous l'effet de doutes nébuleux,

Les peurs terrestres ont affaibli la clarté des étoiles du ciel,

Et toutes les flammes du chandelier que je tenais se sont éteintes;

Mais alors que je me tenais dans l'obscurité, enveloppé de la nuit,

Le visage de Christ a illuminé mes ténèbres.

J'ai prié pour la paix, et rêvé d'n bien-être reposant;

Un sommeil paisible, sans douleur, un doux repos sans bruit ;

Et au-dessus de ma tête, les cieux s'étaient assombris

Et l'attaque de mes ennemis s'était intensifiée ;

lMais tandis que la bataille faisait rage

Et que souffaient les vents sauvages,

J'entendis Sa voie,

Et ressentis la paix parfaite que j'avais connue.

Je te remercie, Seigneur, que dans ta sagesse,

Tu n'aies pas écouté mes faibles prières,

Et que tu n'y aies pas répondu selon mes aspirations,

Puisque Ta bonté m'a accordé ces précieux dons,

M'apportant beaucoup plus que je n'avais demandé  ;

Dispensateur du bien, réponds ainsi à chacune de mes requêtes,

Selon Ta sagesse et non selon ce que je crois être le meilleur.

(Cowman)

Bien-aimé, ce n'est pas ce que tu fais
Mais ce que tu ne fais pas
Qui, au coucher du soleil
Fera naître en ton coeur une plainte amère
  Le mot gentil que tu n'as pas prononcé
La lettre que tu n'as pas écrite
La fleur que tu aurais pu offrir
Tout cela, Bien-aimé
Sont les ombres qui viennent hanter tes nuits
La pierre que tu aurais pu soulever
Pour dégager le chemin de ton frère
Cette petite pensée venu du fond de ton coeur
Que tu avais pourtant tellement hâte de partager
Ce geste affectueux de la main, Bien-aimé
Que tu n'as pas pris la peine de faire
 Ni ce ton avenant et enjoué
Que tu n'as pas pris le temps d'employer
Trop occupé que tu étais par tes propres ennuis
Ces petites attentions de tendresse
Si vite oubliées
Ces occasions uniques d'être des anges
Que même les mortels peuvent avoir
C'est dans les nuits de silence
Qu'elles ôtent la douleur
Quand l'espoir s'affaiblit
Et que la sécheresse assèche la foi
Car la vie, Bien-aimé, est bien courte
Et la souffrance bien trop grande
Pour permettre à notre si lente compassion
De s'attarder et d'arriver ainsi trop tard
Et ce n'est pas ce que tu fais, Bien-aimé
Mais c'est ce que tu ne fais pas
Qui, au coucher du soleil
Fait naître en ton coeur une plainte amère

(Cowman)